D-09-01

Daishô Kangiten (Shôten), Kangi-ten "aux deux corps" (sk. Vinâyaka) 高麗山大聖歓喜天
Koma-san Shôden-in, Hidaka (dép. de Saitama) 高麗山聖天院 埼玉県高麗郡(日高市)
Ecole Shingon
A droite, verticalement : Koma-gun Koma-san (Mont Koma de la province de Koma) / A gauche, verticalement : Daishô Kangi-ten (le très saint roi céleste Kangi) / Dans le cartouche, de droite à gauche : Shôden-in 高麗郡高麗山  大聖歓喜天王 聖天院
Cet ofuda présente une variante de la forme dite "aux deux corps", dans laquelle le Vénéré est représenté sous les traits « japonisés » d'un jeune homme au visage apaisé, assis sur une feuille de lotus renversée sur un rocher. En lieu et place des deux corps enlacés, ce sont deux têtes d'éléphant qui surmontent sa tête. Les deux bras supplémentaires, placés derrière le buste, rappellent l'image de la fusion ultime des deux corps en un seul, et évoquent l'union mystique qui s'opère entre le pratiquant du bouddhisme tantrique et le Buddha cosmique dans le cadre des rituels de l'ésotérisme. Les deux mains arrière tiennent une masse surmontée d'un joyau et une lance. Dans ses mains avant, un radis géant, l'offrande habituellement faite à Kangi-ten, et une bourse, annoncent les bienfaits octroyés par la divinité. Masse et bourse rappellent l'iconographie de Daikoku­ ten vue précédemment (D-06-17), ce qui n'a rien de surprenant si l'on se souvient que Daikoku peut être considéré comme une forme de Maheśvara, c'est-à-dire Śiva, le père de cette divinité. 歓喜天座像
Sans objet
Variante de la forme "aux de corps" de Kangi-ten.
Si Kangi-ten, de par sa nature terrible et érotique, est souvent un Vénéré « secret », le temple dont cet ofuda est issu lui est, à l'origine du moins, dédié. Ce Shôden-in aurait en effet été érigé en 751, comme temple funéraire de Kama no Jakkô, chef d'un puissant clan peut-être venu de la péninsule coréenne (les sinogrammes utilisés pour le nom Kama sont les mêmes que pour le royaume coréen de Koguryo), qui aurait pris Shôten pour divinité protectrice.
Kangi-ten, ou, de son nom complet Daishô kangi-ten (abrégé en Shôten ou Shôden), n'est autre que la célèbre divinité indienne à tête d'éléphant, Gaṇeśa. Sous le nom de Vinâyaka (« Celui qui enlève les obstacles/Guide vers la réussite »), ce fils de Śiva joue un rôle ambivalent dans le cadre du bouddhisme ésotérique. Divinité terrible et puissante, à l'image de son père, il convient de canaliser sa force avec prudence pour en obtenir des bienfaits terrestres. C'est précisément à cette fin que l'on trouve adjoint, dans la forme dite « aux deux corps », une divinité féminine symétrique, forme assumée par Kannon pour calmer les ardeurs de Shôten. 小形の同一札を同封、4手、後2手右剣左□、前右小袋。右大根
Sans objet
Papier
135 mm
286 mm
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