F-13-06

Le Saint homme Myôe (Kôben, 1173-1232), moine de l'école Kegon 明恵上人
Fudaraku-san Semu.i-ji, Yuasa (dép. de Wakayama) 施無畏寺 和歌山県有田郡湯浅町
Ecole Shingon
Prmeière ligne horizontale, de droite à gauche : Kaisan Myôe Shônin (Saint homme Myôe, le fondateur [du Semuiji]) / Seconde ligne horizontale, de droite à gauche : Arida-gun Suhara Semu.i-ji (Semu.i-ji, à Suhara, dans le district d'Arida 開山明恵上人 有田郡栖原施無畏寺
L'ofuda combine en une seule image le fondateur et le Vénéré principal du temple, le bodhisattva Kannon. Myôe est représenté dans une position qui se rencontre souvent dans les portraits de moine : assis les jambes croisées, les yeux ouverts, le profil de trois quarts, et tenant un chapelet à la main. Un portrait « posé », qui contraste avec sa représentation la plus connue, le montrant en méditation dans une forêt foisonnante (œuvre conservée au Kôzan­-ji). Dans le médaillon placé au-dessus figure Kannon aux Mille Mains, une des six formes de ce bodhisattva dont les nombreuses mains expriment autant de moyens mis en œuvre pour sauver les êtres. Le terme qui donne son nom au temple, Semu.i, signifie d'abord le geste fait avec la mains pour « supprimer les craintes » (sk. abhaya-dāna), mais il est devenu également une des désignations de Kannon, qui en est le Vénéré principal.
Sans objet
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Le Semu.i-ji fût édifié en 1231 par Fujiwara no Kagemoto, cousin de Myôe et membre de la plus influente famille de Yuasa, sur l'emplacement où le grand moine avait pratiqué l'ascèse. Comme l'indique l'inscription sous le portrait du « Saint homme Myôe, Fondateur », Kagemoto lui confia ce temple un an avant sa mort en le mettant sous son patronage.
Moine de la secte Kegon, Myôe (1173-1232) est connu pour le zèle qu'il mit dans la rénovation de celle-ci, pour ses prises de position polémiques, notamment contre l'école de la Terre Pure de Hônen, mais aussi comme poète de waka.
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Papier
125 mm
243 mm
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