F-09-01
Kôgyô-daishi (Kakuban, 1095-1143)
興教大師
Negoro-zan Negoro-ji, Iwade (dép. de Wakayama)
根来寺 (ねごろじ) 和歌山県
Ecole Shingi-Shingon
Horizontalement, de droite à gauche : Kishû Negoro-ji (Negoro-ji dans la province de Kii)
紀州根来山 〔包み〕 開山興教大師 御尊影 紀伊国 根来山
Cette représentation de Kakuban répond aux codes iconographiques habituels : assis sur une chaise, les mains jointes exécutant un « sceau » qu'il garde caché sous son vêtement.
Sans objet
Sans objet
Le Negoro-ji situé comme il est indiqué dans le pays de Kii (dép. de Wakayama), est la maison-mère d'un des courants du Shingon, le Shingi (« Nouvelles interprétations »), dont le moine Kakuban (1095-1143) est à l'origine.
Kakuban, ou Kôgyô-daishi (« Grand maître qui porte haut la Doctrine ») de son nom honorifique, est le grand réformateur du Shingon auquel il donna un nouveau souffle au début du XIIe siècle. Originaire du pays de Hizen (actuel dép. de Saga), il fut formé dès son plus jeune âge à diverses écoles bouddhiques (Yuishiki, Kegon, Sanron) avant de se consacrer, sous l'égide des moines Kanjo et Jôgaku du Ninna-ji, au courant ésotérique du Shingon et de s'installer sur le mont Kôya à l'âge de 20 ans. Sous la protection de l'empereur Toba (1103-1156), il y fonda le monastère Daidenpô-in qui fut dédié à l'étude et l'enseignement des doctrines ésotériques auxquelles il apporta de nouveaux éléments avec notamment l'introduction de la pratique du nenbutsu et la croyance en la Terre pure du buddha Amida. A 40 ans, il cumula les fonctions de supérieur du Daidenpô-in et du Kongôbu-ji, temple principal du mont Kôya, mais s'attira l'inimité d'une partie des moines autour de questions territoriales et de pouvoir, et choisit de partir définitivement pour s'installer sur le mont Negoro où il s'éteint à l'âge de 49 ans, laissant à Raiyu (1226-1304) le soin de parachever son oeuvre en établissant le courant Shingi qui prit son indépendance par rapport au mont Kôya.
Sans objet
Frank Bernard, "Le panthéon bouddhique au Japon - Collections d'Emile Guimet", Paris, Réunion des musées nationaux, 1991 p.323
Papier
74
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157
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