F-04-07

Le Prince impérial Shôtoku en sa seizième année "dans l'attitude d'un fils pieux" (Kôyô-taishi) 聖徳太子(孝養太子像)
Hôryû-ji, dit Ikaruga-dera, Ikaruga (dép. de Nara) 法隆寺(聖徳宗) 奈良県斑鳩町
Ecole Shôtoku
Verticalement, deux colones de gauche : Shôtoku-taishi / Jûshchi-jô kenpô (Consitution en Dix-sept articles). Le texte qui suit reprend les deux premiers articles de cette "Constitution". 1. L’harmonie (wa 和) est le bien le plus précieux, éviter les discordes doit être le but de tout homme . Les gens vivent en groupe, mais rares sont les vrais sages. Pour cette raison, certains n’obéissent pas au prince ou à leur père, d’autres ne demeurent pas en paix avec leurs voisins. Cependant, quand les grands maintiennent l’harmonie, que les petits vivent en bonne intelligence, quand discussions et occupations se déroulent dans l’ordre, l’homme en arrive tout naturellement à comprendre la raison des choses. Quel progrès ne peut-on alors espérer ? / 2. Révérez les Trois Trésors, soit le Bouddha, sa doctrine [sa Loi / le Dharma] et la communauté des moines. Ils constituent l’appui ultime des êtres, la foi suprême pour tous les peuples. Quels siècles, quels hommes n’ont pas respecté cette doctrine ? Rares sont les hommes absolument mauvais. Il est possible de les instruire pour qu’ils obéissent à cet enseignement. Si l’homme ne s’appuie pas sur les Trois Trésors, comment pourrait-il corriger ses défauts ? 聖徳太子 十七条憲法 一曰 以和為貴。無忤為宗。人皆有薫。 亦少達者。是以或不順君父。乍違 于隣里。然上和下睦諧於論事 則事理自通。何事不成。 二曰 篤敬三宝。三宝者仏法僧也。 則四生之終帰 万国之極宗。何世 何人非貴是法。人鮮尤悪。能教 従之。其不帰三宝 何以直枉。
Le prince adolescent est ici représenté tel que la tradition l'imagine au chevet de son père, dans l'attitude du fils pieux, tenant dans ses mains un encensoir à long manche. Le texte figurant au-dessus est un extrait de la célèbre « Constitution en Dix-sept Articles » (Jûshichi-jô kenpô) promulguée en 604 et représentant l'idéal politique souhaité par le prince qui avait tenté de faire une synthèse de ce qu'il avait trouvé de mieux dans le système administratif et politique chinois teinté de morale confucianiste et bouddhique.
Shôtoku-taishi est représenté dans l'attitude du fils pieux.
Sans objet
Le Hôryû-ji est, avec le Shitennô-ji d'Ôsaka, le deuxième temple emblématique que nous a laissé le prince Shôtoku et qui constitua également le point de départ du culte voué au prince en tant que saint protecteur de la doctrine bouddhique au Japon. Sa biographie historique se mêlera dorénavant avec l'hagiographie religieuse qui a introduit de nombreux épisodes fantastiques dans le récit de son existence. Ce temple a pour origine la volonté du prince Shôtoku de réaliser le vœu de son défunt père qui avait promis de construire un lieu de culte bouddhique s'il guérissait de sa maladie. Il y installa une statue du buddha guérisseur Yakushi en 607, si l'on en croit l'inscription figurant au dos de l'effigie.
Sans objet
Francine Hérail, Histoire du Japon des origines à la fin de Meiji, POF, 1986, p. 60-61 (traduction de l'extrait de la "Constitution en Dix-sept articles")
Papier
193 mm
452 mm
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