F-04-03

Le Prince impérial Shôtoku en sa trente-cinquième année exposant les Ecritures (Shôtoku Taishi kôsan-zô) 聖徳太子(講讃像)
Shiun-san Chôhô-ji, dit Rokkaku-dô, Kyôto 紫雲山 頂法寺 (六角堂)(天台宗) 京都市中京区堂之前町
Ecole Tendai
Verticalement à droite : Rokkaku-dô kaiki Shôtoku-taishi (Le fondateur du Rokkakudô : le Prince impérial Shôtoku) / Verticalement en bas à gauche : Chôhôji. 六角堂開基 聖徳太子 頂法寺
Le prince Umayado (574-622), plus connu sous son nom posthume honorifique de Shôtoku (« Vertu Sacrée »), est vénéré comme un saint protecteur du bouddhisme en hommage au rôle primordial qu'il a joué à l'époque où cette nouvelle religion venue du continent arriva au Japon. Le bienfaiteur du bouddhisme au Japon est ici représenté un rouleau de sûtra à la main en commémoration de l'épisode où l'on dit qu'il expliqua en trois jours le sens du « Sûtra de la reine Srîmala » (jp. Shôman-gyô) à l'impératrice Suiko (554-628). Ce texte fait partie des trois sûtra qui ont fait l'objet d'un commentaire attribué au prince (les fameux « Commentaires des Trois Sûtra », Sankyô-gisho), avec ceux du Sûtra du Lotus (Hokekyô-gisho) et du « Sûtra de Vimalakirti » (Yuimakyô-gisho).
Représentation de Shôtoku-taishi exposant un sûtra
Sans objet
Second fils de l'empereur Yômei (qui régna de 585 à 587), c'est sous le règne de sa tante l'impératrice Suiko (de 592 à 628) que Shôtoku-taishi accéda au rang de prince héritier et fut nommé régent. Dès lors, il s'efforça de mener une politique inspirée du modèle chinois tout en œuvrant pour la promotion de la religion bouddhique nouvellement arrivée dans le pays et qui rencontrait une farouche opposition de la part de certains. C'est ainsi que l'avenir de la Loi bouddhique au Japon se joua essentiellement à travers l'affrontement du clan Soga avec à sa tête Soga no Umako (?-626), partisan de cette religion venue de l'étranger, et le clan Mononobe, mené par Mononobe no Moriya (?-587), opposé à toute introduction de cette doctrine. La victoire des premiers sur les seconds marqua le début de l'essor du bouddhisme dans le pays. Fondé par le prince Shôtoku en 587, le Chôhô-ji (voir B-02-26), est plus connu sous son appellation populaire Rokkaku-dô, le « Pavillon Hexagonal », de par sa forme caractéristique.
Sans objet
Frank Bernard, "Le panthéon bouddhique au Japon - Collections d'Emile Guimet", Paris, Réunion des musées nationaux, 1991 p.314-315 パンフレット
Papier
112 mm
272 mm
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