E-05-b-05

Ebisu 恵比寿神
Kiminato Hirukosha, Wakayama (dép. de Wakayama) 紀湊蛭子社 和歌山県?
Sanctuaire shintô
En haut, de droite à gauche : Kiminato Hirukosha 紀湊蛭児社
L'ofuda représente Ebisu avec ses deux principaux attributs : une canne à pêche et une dorade de taille conséquente symbolisant l'abondance à la pêche.
Abondance
Sans objet
L'inscription, en haut, indique le nom du sanctuaire d'où provient l'ofuda. Il s'agirait du Hiruko-sha de Kiminato, un des anciens toponymes associés à l'actuelle Wakayama.
Ebisu, dieu protecteur des gens de la mer, pourvoyeur des richesses maritimes, apparait souvent présenté comme une des rares divinités autochtones du Japon. Parmi les « Sept divinités de la Fortune » (E-05-05) il est le seul à ne pas venir de Chine ou d'Inde. Paradoxalement, les caractères associés à son nom le désignent, pourtant, comme l'étranger, le barbare. Le terme « ebisu » (夷, 蛮, 戎, 胡...) désigne en effet les régions éloignées, non civilisées, et par extension les habitants qui les peuplent. Deux autres groupes de caractères sont également utilisés pour rendre le nom de la divinité. Le premier, classiquement, accole des caractères utilisés pour leur valeur phonétique, en choisissant ceux ayant un sens propitiatoire (恵比寿, 恵比須, 恵美須). Le second reprend les caractères lus « Hiruko » (水蛭子, 蛭子神, 蛭子命, 蛭児) qui désignent, dans la mythologie japonaise, « l'enfant sangsue », le fils des deux divinités primordiales, Izanami et Izanagi. Selon la tradition transmise par le sanctuaire Nishinomiya, le sanctuaire principal d'Ebisu, il serait en effet le dieu Hiruko, né des amours inconvenants entre ses parents (parce que la déesse Izanami a la première adressé la parole au lieu de laisser le dieu parler le premier).
Frank Bernard, "Le panthéon bouddhique au Japon - Collections d'Emile Guimet", Paris, Réunion des musées nationaux, 1991 p.276
Papier
170 mm
240 mm
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