D-05-19

Benzai-ten, du type Myôon-Benzai-ten
Ryûun-zan Myôon-kaku Sanmyô-zenji (abr. Sanmyô-ji), appelé localement Toyokawa Benten, Toyokawa (dép. d'Aichi) 龍雲山 妙音閣 三明禅寺、略して三明寺 (曹洞宗)弁財天宮殿 (豊川弁天) 愛知県 豊川市 豊川町 波通37
Ecole Sôtô Zen
Dans le cartouche en bas, de droite à gauche : Toyokawa Sanmyôji 下の花わく内:「豊川三明寺」
L'image montre Benzait-ten jouant du luth (jap. biwa, de ce fait aussi appelée Biwa-Benzai-ten), vêtue à la manière d'une dame de la cour. Dans sa coiffe, diadème à la manière chinoise, s'élève le portique sacré au-dessus du serpent à tête humaine, montrant que la déesse est aussi Uga-jin, divinité locale de la fécondité et de la nourriture. Elle est assise sur un carré de tatami et une triple couche de coussins. Le groupe des Quinze Infants qui entourent habituellement l'image principale est ici réduit au nombre de treize, de surcroît représentés par leurs attributs seulement : 1. Pinceau et écritoire, symbolisant le talent pour écrire ; 2. Seau empli de riz cuit, figurant la nourriture ; 3. Sac d'argent, valant la richesse ; 4. Pièce de tissu, représentant les vêtements ; 5. Bâton ou épée, symbole de la clarté d'esprit ; 6. Jarre à saké et sa louche, tenant lieu de boisson ; 7. Balance pour peser de l'or, tenant lieu de propriétés et revenus ; 8. Panier portant des feuilles de mûrier et des vers à soie, équivalant à l'artisanat ; 9. Clé, permettant l'accès ; 10. Arc et flèche, promettant la réussite en amour ; 11. Barque voguant dans l'eau et chargée de ballots, assurant le transport ; 12. Joyaux, ou « gemmes qui comblent les désirs » ; 13. Boisseau manifestant l'activité commerciale. 二臂で琵琶を弾く十二単姿の妙音弁才天  弁財天の
Sans objet
L'image du Vénéré principal du temple est une statue nue (Ragyô Benten) qui, tous les douze ans l'année du serpent, le 16 du 1er mois, est revêtue rituellement d'un jeu de 12 nouvelles robes. 本尊の豊川弁財天は、等身大の裸像で十二単重の衣裳を召されている。12年毎に(己年)御衣裳替を行い、一般にそのとき御開帳される慣しになっている。 又弁財天の十五童子の春屠が揃って安置される。
Un épisode des « Histoires qui sont maintenant du passé » raconte comment Ôe no Sadamoto (?-1034), gouverneur de la province de Mikawa, affligé par la mort de sa bien-aimée Rikishû (inconnue par ailleurs), tailla lui-même son effigie grandeur nature pour en conserver à jamais sa mémoire. Il se fit moine, sous le nom de Jakushô, s'embarqua pour la Chine en 1003 et y resta jusqu'à sa mort à Hangzhou, d'où il correspondait avec les milieux littéraires et religieux de son pays d'origine (FRANK 1989: 474).
Inscription sur l'enveloppe (D-05-19_2) : myôon hôtoku Sanmyôji (précieux fuda des sons merveilleux) 包紙:「妙音寳牘三明寺」
Pour les Quinze Infants , voir l'image type de la «Benten de l'étang de Shinobazu», D-05-08. Pour Ôe no Sadamoto (?-1034), voir Frank 1989: 474. Se référer au « mandala de Benzai-ten entourée de Dix-sept Infants », dont on trouve la description sous le n° 119 du Panthéon bouddhique (Frank Bernard, "Le panthéon bouddhique au Japon - Collections d'Emile Guimet", Paris, Réunion des musées nationaux, 1991, p.201) / Sasama Yoshihiko 笹間良彦, Foi et croyances populaires autour de Benzai-ten 『弁才天信仰と俗信』, Yuzankaku, 1991, p. 179-180 笹間良彦『弁才天信仰と俗信』雄山閣1991: 179-180。
Papier
164 mm
240 mm
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