D-05-01
Benzai-ten (sk. Sarasvatī)
弁財天(梵: サラスヴァティー・薩羅薩伐底)
(Sui)ryû-zan (Taiheikôkoku) Nanzen-ji Sô-dô (Salle de méditation), Kyôto
(瑞)龍山 太平興国南禅寺(臨済宗南禅寺派大本山)僧堂【修行道所】 京都市 左京区 南禅寺福地町86ja.wikipedia.org/wiki/%E5%8D%97%E7%A6%85%E5%AF%BA www.trender-a.co.cc/detail/%93%EC%91T%8E%9B/
Ecole Rinzai-zen, maison-mère de la branche qui porte son nom
Ryû-zan Nanzen sôdô inshi ("Empreinte du Sô-dô du Nanzen-ji")
「龍山南禅僧堂印施」
Cette estampe relativement grande représente Benzai-ten de façon inhabituelle. Bien plus qu'une déesse liée à Uga-jin et son animal emblématique, le serpent, voire à l'élément terre, elle apparaît associée à l'eau et au dragon. Les mains jointes comme si elle tenait un sceptre, vêtue à la japonaise en costume formel d'une dame de la cour mais coiffée d'un diadème chinois, elle est assise sur huit dragons dont les queues — et pour l'un d'entre eux les deux pattes à trois griffes — s'élèvent, dans son dos, comme les rayons d'un nimbe rappelant les naga indiens. Les têtes des dragons reposent sur une plateforme d'un triple disque, lui-même posé sur un rocher émergeant de l'eau. Quant à la symbiose entre le dragon et l'eau, elle se fait aussi jour dans les crêtes des vagues qui rappellent des griffes reptiliennes. Les huit queues ophidiennes se substituent ici aux huit bras humains de la forme orthodoxe, serrant les attributs qui déclinent les différents aspects de la déesse : la flèche, l'épée, la lance à trois pointes, le bâton et l'arc évoquent la divinité de la guerre, tandis que la roue de la Loi et la gemme expriment sa nature bouddhique, et que la même « gemme comblant les désirs », de pair avec la clé donnant accès à la richesse, accentuent son caractère de divinité de la fortune.
八臂の宇賀弁財天坐像。九頭の龍の座に乗る、十二単の。宝冠を冠る女神像。『金光明最勝王經』大辨才天女品に説く八臂弁財天に当たる。八龍/蛇が尻尾に左から右へ夫々箭、宝剣、三鈷鉾、宝珠、宝杵、輪宝、鍵、弓を持つ。龍と岩(山)は南禅寺山号の龍山を差す。左と右端にもう一つの龍の三爪の両足が見える。
Talisman de la divinité protectrice d'une source d'eau.
僧堂の側に湧く泉の守護神
Les queues des dragons se substituent aux bras humains présents dans les représentations orthodoxes de Benzai-ten.
C'est en effet le portrait de la déesse tutélaire de la source qui jaillit à côté de la Salle de méditation (Sôdô). Le double motif du « dragon » et du rocher (« montagne ») fait référence à « Ryû-zan », le nom de montagne du Nanzen-ji qui figure dans l'inscription du cartouche en bas (« Estampe votive de la Salle de méditation du Ryû-zan Nanzen-ji »).
Sans objet
Hôbôgirin, Dictionnaire encyclopédique du bouddhisme d'après des sources chinoises et japonaises. Sous la dir. de Sylvain Lévi & J. Takakusu, Paul Demiéville, Jacques Gernet, Tôkyô : Maison Franco-Japonaise/Paris : Maisonneuve, 1929- , I, p.65 / www.nanzen.net/index.html www.trender-a.co.cc/detail/%93%EC%91T%8E%9B/
法寳義林 I: 65
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