D-04-04

Bishamon-ten : Bishamon "au casque" Tobatsu-Bishamon 兜跋毘沙門天
Rozan-ji, Kyôto 日本盧山盧山寺(円浄宗) 京都市上京区北之辺町
Ecole Enjô, lignée Tendai
A droite, verticalement : Kyôto / A gauche, verticalement : Rozan-ji 京都  盧山寺 金山毘沙門天
Bien que conformément à son nom il devrait être coiffé d'un casque militaire, Bishamon porte ici une tiare entourée d'une auréole ardente; il n'est pas vêtu non plus de l'habituel armure à la chinoise, mais d'une longue cotte descendant jusqu'aux genoux. A quelques détails près, l'image du Rozan-ji suit en cela le prototype de ce genre qu'est une statue du Tô-ji; d'origine chinoise et datant du VIIIe siècle, elle aurait été rapporté par Kûkai. Le roi gardien du Nord tient un long trident dans sa main gauche, alors que sa droite est posée sur sa hanche. Un petit démon sort sa tête malicieuse de sa ceinture. La déesse Terre qui, par vocation, porte le monde, et qui est à la fois nourricière et inébranlable, soutient les pieds de Bishamon dans les paumes de ses mains. 毘沙門立像
Sans objet
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Le Rozan-ji a été fondé par Ryôgen au cours du 10e siècle sur le mont Funaokayama. C'est Kakuyu, disciple de Hônen, qui développe le temple à partir de 1245. Détruit au cours des guerres d'Ônin, il échappe à l'offensive d'Oda Nobunaga contre le Tendai de 1571 mais est néanmoins déplacé à son emplacement actuel à la fin du 16e siècle.
Sans objet メモ紙有「社寺大観 P309―310 天台寺」    
Frank Bernard, "Une grande figure du panthéon bouddhique au Japon, Bishamon-ten",in P. Beillevaire et A. Gossot dir., Japon pluriel - Actes du premier colloque de la Société française des études japonaises, Arles, Picquier, 2005, p.22, 27 / http://www7a.biglobe.ne.jp/~rozanji/11ryakusi.html
Papier
104 mm
250 mm
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