B-06-10

Jizô bosatsu, dit "Jizô de Yata" 地蔵菩薩 (矢田地蔵)
Kongô-san Yata-dera, Kyôto 矢田寺 京都市中京区
Ecole Jôdo, branche Seizan
En haut, de droite à gauche : Yata Jizô-son / mikage En bas, de droite à gauche : Teramachi Sanjô-jô / Yata-dera 矢田地蔵尊 御影 寺町三条上 矢田寺
Sur l'ofuda, le bodhisattva, debout et entouré de flammes, forme avec chaque main le sceau de l'accueil, avec les doigts courbés, pouce et index se touchant de leurs extrémités et formant un cercle. La main droite est levée à hauteur de l'épaule tandis que la gauche est abaissée. En comparaison, le Jizô originel du Kongôsen-ji (cf. légende du temple) porte dans la main gauche la « gemme comblant les désirs » et n'a pas de halo de flammes. 修道衣の僧の姿。 立像。説法印を結ぶ。火焔に囲まれている。 (満米上人が冥土で逢った地蔵尊を写したもの)
Secourt les défunts des enfers 地獄から亡者を救う。
Sans objet
D'après les annales du temple, celui-ci fut construit, lors du déplacement de la capitale à Heian (Kyôto), sur le modèle du Yata-san Kongôsen-ji de la ville de Kôriyama près de Nara. Le Vénéré principal du Yata-dera aurait alors été déménagé depuis le Kongôsen-ji. Le supérieur du Kongôsen-ji, l'éminent Mangyô, par l'entremise d'Ono no Takamura (802-852), apprit au roi des enfers Yama (jp. Enma) les « Défenses de bodhisattva » (bosatsu-kai, sk. bodhisattva-śīla), soit l'ensemble des prescriptions disciplinaires propres au Grand Véhicule. En signe de remerciement, Yama lui fit visiter les enfers. Parmi les suppliciés, il vit un moine se consumant dans les flammes. C'était le bodhisattva Jizô qui endurait ces souffrances à la place des êtres. Lorsque Mangyô revint sur terre, il fit sculpter par un artiste ce qu'il avait vu. C'est la statue debout du bodhisattva Jizô de ce temple. Par ailleurs, au retour des enfers, le messager des ténèbres offrit à Mangyô une boîte pleine de riz blanc. Quelle que soit la quantité de riz que l'on y prenne, le contenu n'en diminue jamais, et Mangyô est appelé pour cette raison l'éminent Manmai 満米 (« Plein de riz»). De plus, une histoire raconte qu'un guerrier qui avait tué sa mère par erreur se rendait tous les mois devant le Jizô de Yata pour expier sa faute et prier pour le salut de sa mère. Après sa mort, il fut secouru par Jizô et ressuscita trois jours après. Ainsi, Jizô est connu comme protecteur des défunts sombrant dans les enfers ainsi que des fidèles tourmentés par les souffrances. 縁起によれば、当寺は平安遷都の際、大和国郡山市矢田山丘陵にある矢田山金剛寺を模して建立された。本尊地蔵菩薩立像は梧桐(あおぎり)一木造りで弘仁7年(816)6月24日春日明神作と伝える。 住僧満慶(まんぎょう)上人は小野篁の仲介により閻魔王に菩薩戒を受けさせ、そのお礼に地獄を見せて貰う。そして、衆生が苦を受けている中に一人の僧が焔に焦がれているのを目にする。それは衆生の代わりに苦を受けている地蔵菩薩の姿であった。上人は地上に戻り、名工にその姿を彫らせた。これが当寺にある地蔵菩薩立像である。 尚、地獄から戻る時、冥使は上人に白米の満ちた箱を贈った。この白米はいくらすくっても減らず、そこで満慶を満米(まんまい)上人と呼ぶようになった。 また、ある武士が誤って母を殺し、その罪滅ぼしと母の後世を弔うため矢田地蔵に月参りをしたところ、死後矢田地蔵に救われ、三日後に蘇生したという話がある。
Sans objet
Heibonsha Chihô Shiryô sentâ (éd.), 『京都・山城寺院神社大辞典』, (« Grand dictionnaire des temples et des sanctuaires des régions de Kyôto et Yamashiro »), Tôkyô, Heibonsha, 1997, p.702 / Hôbôgirin, Dictionnaire encyclopédique du bouddhisme d'après des sources chinoises et japonaises. Sous la dir. de Sylvain Lévi & J. Takakusu, Paul Demiéville, Jacques Gernet, Tôkyô : Maison Franco-Japonaise/Paris : Maisonneuve, 1929- , article Daijuku / Motoyama Keisen 本山桂川, 新編日本地蔵辞典 ("Nouveau Dictionnaire de Jizô du Japon"), Tôkyô, Murata shoten, 1989, p.300-302 / Tanabe Saburôsuke (dir.) 田辺三郎助監修, 『日本の仏像大百科・2:菩薩』(« Grande encyclopédie de l'iconographie bouddhique du Japon: 2 : Bodhisattva »), Tôkyô, Gyôsei, 1990, p.195 パンフレット 新編日本地蔵辞典、300~302頁。 矢田地蔵尊略縁起 寺院神社大事典、京都・山城、702頁。
Papier
82 mm
192 mm
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