A-02-11

Le buddha Amida de Jôge, dit "Jôge-nyorai" 阿弥陀如来、定義阿弥陀とも云う
Gokuraku-zan Saihôji, dit Jôge Saihôji, d'après la vallée où le temple est situé Jôge, Ôkura Miyagi-chô Miyagi-gun (dép. de Miyagi) 極楽山 西山寺 宮城県宮城郡宮城町大倉字定義
Ecole Jôdo 浄土宗
Cartouche supérieur : Jôge Amida-nyorai ("Le buddha Amida de Jôge") Cartouche inférieur : Rikuzen Miyagi-gun Miyagi-chô Jôge Saihô-ji ("Saihô-ji de Jôge, au village de Miyagi, dans le canton de Miyagi de [la province de] Rikuzen) 定義阿弥陀如来 陸前宮城郡宮城町定義西方寺
Reproduction d'une peinture du buddha Amida, figuré debout et de face, les pieds campés sur un lotus vert, avec la main gauche baissée dans le sceau de la transmission du vœu, et la droite levée dans le sceau du don de l'absence de crainte, les pouces touchant les indexes. Dans cette image, les trois pièces du costume monastique du buddha ne sont pas uniformément de couleur or, ce qui permet de mieux les distinguer : la tunique couvre les deux épaules, tandis que le manteau la recouvre sur l'épaule gauche, passe sous l'aisselle droite et s'arrête aux mollets, laissant voir la jupe, qui descend jusqu'aux pieds nus. Cette représentation se distingue aussi par la présence de dix-huit « buddha de transformation » dans les rayons lumineux du nimbe, allusion au 18e vœu d'Amida, qui assure la naissance dans sa Terre pure à quiconque prononce son nom avec foi (nenbutsu ôjô-gan). La combinaison des deux gestes des mains décrits plus haut est habituellement connue sous le nom de « sceau de l'accueil », et cette forme d'Amida correspondrait alors à celle qu'il peut prendre lorsqu'il vient accueillir les mourants selon le « Sûtra des contemplations de Vie-Infinie » (A-02-06). Cependant, dans la tradition de Shandao, dont se réclament les sectes Jôdo et Jôdo Shin, la source de cette image du buddha frontalement debout serait plutôt à chercher dans le prologue de la 7e contemplation du même sûtra, où Amida apparaît « en se tenant debout dans le ciel » face à la reine Vaidehî, qui écoutait le sermon du Buddha Sâkyamuni. Le sceau de cette image est alors identifié comme le « sceau de l'embrassement indéfectible », par allusion à un autre passage du sûtra, qui dit : « Chacun des rayons de sa lumière éclaire entièrement les univers des dix directions, et elle embrasse les êtres qui commémorent le Buddha sans les abandonner ». ダイダイ色の紙にみどりの蓮。上に阿弥陀
Image sainte à monter en rouleau vertical et à placer dans l'autel bouddhique domestique (butsudan). 仏壇に掛ける掛け軸の尊像
Imprimé en noir sur papier orange clair. L'habit de moine en orange soutenu à bordures brunes est porté par-dessus une robe verte. Chevelure orange, pétales de lotus verts.
L'origine de cette peinture remonterait au chinois Fazhao (VIIIe-IXe s.), un maître de la Terre pure dans la tradition de Shandao (F-10-01), qui l'aurait reçue d'une apparition du bodhisattva Mansjusrî. L'icône aurait ensuite été acquise par Taira no Shigemori (1138-1179), qui la légua à l'un de ses officiers, Taira no Sadayoshi (1139-1198). Après la défaite des Taira contre les Minamoto (1185), Sadayoshi se retira ici du monde et prit le nom en religion de « Jôgi », prononcé localement « Jôge ». Selon ses dernières volontés, ses proches édifièrent une chapelle sur sa tombe pour y enchâsser la peinture, et, en 1706, le religieux Kanrensha Ryônen y fonda le Saihô-ji. 育王山欣山寺
Sans objet
Ducor Jérôme, "L'objet fondamental de vénération dans le Jôdo-Shinshû", in Pigeot J. et Rothermund H. respons., "Le vase de béryl - Etudes sur le Japon et la Chine", Arles, Picquier, p.91-92 Okazaki Jôji 岡崎譲治, "Pure Land Buddhist Painting" (translated and adapted by Elizabeth Ten Grotenhuis), Tôkyô, Kodansha International and Shibundo, 1977, p.171, 174
Papier
122 mm
258 mm
© Ofuda - 2019 - Mentions Légales 認可
Theming Studio Web